Chef de la police azerbaidjanaise M. Asadov: “Je tuerais cette femme arménienne et je boirais son sang”

Communique du BFCA

“je tuerais cette femme arménienne et je boirais son sang”

Les déclarations hallucinantes, racistes, mysogynes et barbares du chef de la police azérie

Dans une interview accordée à Yeni Mussavat (journal azéri), le chef de la police azerbaidjanaise M. Asadov a déclaré à propos de l’opposante Leyla Yunus en réponse à une question pour savoir pourquoi elle n’était pas escortée aux toilettes par des policiers femmes et était humiliée de faire ses besoins devant des hommes la porte ouverte : « il existe des femmes dans la police azérie mais elles dorment tranquillement chez elles, car ce sont de bonnes femmes azérie au contraire de Leyla Yunus ».

Puis il a continué « Je lui ai donné un officier de police homme, car Yunus n’est plus une femme pas plus qu’une azérie ». Pour mémoire, Mme Yunus est officiellement accusée d’espionnage au profit de l’Arménie pour s’être opposé à la dictature du président Aliev.

« Je n’irais jamais après cette arménienne (en désignant Mme Yunus) dans des toilettes, mais plutôt je la tuerais et je boirais son sang » et de conclure « Mme Yunus devrait aimer l’Azerbaïdjan et non l’Arménie ».

« Voilà donc comment sont traités les prisonniers par la police azérie en 2014 », a réagi le directeur du BFCA, Harout Mardirossian . « Voilà comment Karen Pétrossian a été lâchement assassiné dans sa prison par les azéris. M.Asadov est un barbare comme Ramil Safarov, comme les terroristes de Daesh. Toutes les organisations internationales des droits de l’Homme dressent un constat accablant du régime de M. Aliev qui est devenu indéfendable et infréquentable. Il faut donc que cesse l’impunité du régime dictatorial d’Aliev dans les instances internationales. Ce régime et ses déclarations doivent être condamnés par la France, qui a décoré Mme Yunus de la Légion d’honneur et qui doit donc la protéger. Voilà aussi pourquoi il est nécessaire l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe, condamne et suspende l’Azerbaïdjan et pour cela nous en appelons à la délégation française. » a conclu Harout Mardirossian.

Photo: Asadov