Ottawa – The Armenian National Committee of Canada (ANCC) calls upon the international community to pressure Azerbaijan to respect its international promise and imprison Ramil Safarov, the Azeri lieutenant responsible for the horrific murder of Armenian lieutenant Gurgen Margaryan, the ANCC condemns the pardoning and rewarding of this convicted killer by the government of Azerbaijan.
On February 18, 2004, while both men were participating in a NATO-sponsored course in Hungary, Azerbaijani lieutenant Ramil Safarov axed to death Armenian lieutenant Gurgen Margaryan, when the latter was sleeping. Safarov subsequently admitted to the murder, and was convicted by a Hungarian court and sentenced to life in prison for his heinous act. Hungary had consistently refused extradition until August 2012, when it allowed Safarov to return to Azerbaijan, under assurances and promises by Azerbaijani officials that he would serve out his full prison term. However, upon his arrival in Azerbaijan, Safarov was welcomed as a hero, received a full presidential pardon by Azerbaijani President Ilham Aliyev and was promoted to a Major rank in addition to receiving various compensations.
Commenting on the issue, ANCC president, Shahen Mirakian said “With a track record of complete disregard for international law, and continuous abuse of human rights, Azerbaijan cannot be trusted as a credible partner to the Artsakh (Nagorno-Karabakh) peace process brought forth by the OSCE Minsk Group.
“By not calling on Azerbaijan to imprison Safarov, the international community sends a message that it will not uphold Azerbaijan’s obligations in respect to the Artsakh (Nagorno-Karabakh) peace process.” said Mirakian.
Since the internationally brokered ceasefire of the Artsakh (Nagorno-Karabakh) conflict, Azerbaijani forces have repeatedly attacked the Republic of Artsakh’s border on multiple occasions, targeting ordinary civilians, women and children.
These ongoing violations of the ceasefire in the Artsakh conflict represent an escalation of the ongoing disregard by Azerbaijan for the efforts of the Organization for Security and Co-operation in Europe (OSCE) Minsk Group, co-chaired by the United States, Russia and France, to solve the conflict peacefully.
“Azerbaijan’s latest actions are another clear example of how the Aliyev regime continues to incite ethnic hatred and violence, and threaten peace in the region; all in an effort to deflect focus away from its own corrupt practices” said Mirakian.
The extradition and pardoning of Safarov in 2012 raised concerns in the OSCE Minsk Group’s co-chairmanship countries of Russia, France and the United States (where both the White House and Congressional leaders strongly expressed their concerns regarding Azerbaijan’s actions) and the Canadian parliament. Despite international calls on Azerbaijan to abide by its promise to the Hungarian authorities and imprison Safarov, the axe murderer continues to live freely in Baku today.
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The ANCC is the largest and the most influential Canadian-Armenian grassroots human rights organization. Working in coordination with a network of offices, chapters, and supporters throughout Canada and affiliated organizations around the world, the ANCC actively advances the concerns of the Canadian-Armenian community on a broad range of issues and works to eliminate abuses of human rights throughout Canada and the world.
Un tueur est toujours un héros en Azerbaïdjan
Ottawa – Le Comité national arménien du Canada (CNAC) demande à la communauté internationale de respecter ses promesses et d’emprisonner Ramil Safarov, le lieutenant azéri responsable du meurtre affreux (à la hache) du lieutenant arménien Gurgen Margaryan. Le CNAC condamne le pardon et la compensation que le gouvernement de l’Azerbaïdjan a octroyés au criminel.
Le 18 février 2004, alors que les deux hommes participaient, en Hongrie, à des cours parrainés par l’OTAN, le lieutenant azéri Ramil Safarov a assassiné le lieutenant arménien Gurgen Margaryan à coups de hache alors que celui-ci était en train de dormir. Sarafov a admis par après avoir commis le crime. Il a été, par la suite, reconnu coupable et condamné à vie par la cour hongroise. L’Hongrie refusait son extradition de façon constante jusqu’en août 2012, lorsque Safarov reçoit la permission de retourner en Azerbaïdjan de par les promesses des fonctionnaires azéris. Selon les garanties de ces derniers, Safarov doit contimuer de servir sa sentence une fois de retour dans son pays. Cependant, à son arrivée en Azerbaïdjan, Sarafov est accueilli en héros: il reçoit un pardon officiel du président azéri Ilham Aliyev et est promis au grade de commandant, en plus de recevoir une rémunération.
Par rapport à la situation, Shahen Mirakian, le président du CNAC, a commenté : « Avec ses antécédents de mépris total pour la loi internationale et ses atteintes aux droits de la personne, l’Azerbaïdjan ne peut être vu comme un partenaire fiable aux procédés de paix avec l’Artsakh (le Haut-Karabakh) qu’essaie de faire avancer le Groupe de Minsk.
« En refusant d’interpeller l’Azerbaïdjan pour qu’il emprisonne Safarov, la communauté internationale envoie un message très clair : elle ne va pas faire respecter les obligations d’Azerbaïdjan face aux procédés de paix avec l’Artsakh», a dit Mirakian.
Depuis le cessez-le-feu du conflit en Artsakh, dans lequel la communauté internationale joue le rôle d’intermédiaire, les forces azéries ont attaqué les frontières de la République d’Artsakh à maintes reprises, visant les civils, femmes et enfants.
Ces violations du cessez-le-feu du conflit en Artsakh représentent une intensification du mépris persistant de l’Azerbaïdjan pour le Groupe de Minsk, co-présidé par les États-Unis, la Russie et la France dans le but de résoudre le conflit de façon pacifique.
« Les gestes les plus récents commis par l’Azerbaïdjan sont un autre exemple de la violence et de la haine ethniques incitées par le régime d’Aliyev; cela rompt la paix de la région, et ne se fait que dans un effort de masquer sa propre corruption », a dit Mirakian.
L’extradition et le pardon de Safarov en 2012 ont suscité des inquiétudes chez les pays qui coprésident le Groupe de Minsk, la Russie, la France et les États-Unis (où la Maison-Blanche et des chefs du Congrès ont exprimé leurs craintes face aux gestes de l’Azerbaïdjan), de même qu’au Parlement du Canada. Toutefois, malgré les appels internationaux à l’Azerbaïdjan afin de respecter sa promesse aux autorités hongroises et emprisonner Safarov, le tueur à la hache continue de vivre librement à Bakou.
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