A l’occasion du 100ème anniversaire du Traité de Sèvres, déclaration commune de l’ADL Ramgavar- la FRA Dachnaktsoutioun et le PSD Hentchakian

Actualité

Aujourd’hui marque le centenaire de la signature du Traité de Sèvres pour la paix entre les Alliés et la Turquie.

Le Traité de Sèvres est le seul traité signé à la fois par la Turquie et la République d’Arménie, avec le libre arbitre de la partie arménienne. Le Traité de Sèvres reconnaît non seulement la Turquie comme responsable de ses crimes mais exige également que la Turquie prenne des mesures immédiates pour réparer ce crime.

Afin de faciliter le processus de répression, il exige non seulement que la Turquie abroge la loi de 1915 sur les biens abandonnés et les suppléments, et restitue tous les biens confisqués aux propriétaires individuels ou communautaires, mais fournit également une base juridique à la Turquie pour établir une frontière avec l’Arménie conformement à la demande d’arbitrage adressée au président des États-Unis d’Amérique Woodrow Wilson.

Au cours des cent dernières années, la Turquie a continué et continue de nier son crime contre l’humanité, le génocide arménien. Sa rhétorique contre l’Artsakh et les Arméniens en général et la préparation d’une éventuelle agression militaire.

Il a évité et continue de se soustraire de ses responsabilités et obligations en tant que criminel en adoptant une attitude hostile à l’égard de la République d’Arménie depuis 1991 et a intensifié ces derniers jours son attitude anti arménienne contre l’Arménie-Artsakh et les Arméniens en général et la préparation d’une éventuelle agression militaire.

Le Traité de Sèvres est un traité international valide, bien qu’il n’ait pas été ratifié par tous les signataires, mais il n’a été légalement remplacé par aucun autre instrument international. Au moins du point de vue des droits de la cause arménienne, de la République d’Arménie et de la nation arménienne, il reste une base juridique fondé sur le droit international.

De plus, la sentence arbitrale du président des États-Unis d’Amérique Woodrow Wilson, rendue le 22 novembre 1920, reste le seul document international délimitant la frontière légale entre l’Arménie et la Turquie.

100 ans après la signature du Traité de Sèvres, la République de Turquie continue d’afficher une attitude hostile envers la République d’Arménie et les Arméniens en général. Jusqu’à ce que la Turquie remplisse pleinement ses obligations au titre des dispositions du droit international énoncées dans le Traité de Sèvres, la Turquie est tenue de:

1) Mettre fin au blocus terrestre illégal depuis 27 ans avec la République d’Arménie

2)Arrêter ses pas belliqueux contre l’Arménie, surtout récemment.

3) Mettre fin à sa politique généralement anti-arménienne à l’intérieur de la Turquie – y compris sur nos terres historiques et confisquées – ou à l’extérieur – contre les communautés arméniennes formées à la suite du génocide.

Nous sommes convaincus que le jour viendra où, en tant qu’auteur du génocide arménien, la Turquie assumera sa responsabilité et compensera toutes les pertes du peuple arménien.

Nous déclarons qu’à l’avenir, comme par le passé, nous continuerons – en coopération avec d’autres forces politiques arméniennes et en particulier avec la République d’Arménie – notre lutte jusqu’au rétablissement de la justice historique.

Bureau central du parti social-démocrate henchakian
Bureau mondial de la Fédération Révolutionnaire Arménienne
Bureau central du parti Ramgavar Azadagan

10 août 2020